Pèlerinage du jour de l'an dans deux lieux de culte
Ne vous méprenez pas avec le titre de cet article atmosphérique. Nous n'avons pas passé la nuit du jour de l'an à la cathédrale de Trois-Rivières ou au Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap. Et quand je dis "nous", il s'agit de Pierre et de moi, Michel. Le petit Frédo, pour sa part, a défoncé (selon mes sources) l'année 2008 chez lui avec son chat jaune et sa chatte, qui, elle, à ma connaissance, n'a pas de couleur officielle. Ce premier (bref, Frédo, qui n'est pas un chat) se remettait semble-t-il d'une virée de trois jours passée à Montréal.
Vous excuserez ce récit amorcé de façon quelque peu amphigourique, alambiquée, sinueuse, méandrique et tortueuse (et j'en passe), chers lecteurs, mais je rédige mes premières impressions du lendemain de la veille alors que je suis encore étourdi par le trajet parcouru qui fut tout aussi tortueux que ma syntaxe mentale du moment.
Or donc, je voulais que nous prenions un taxi pour nous rendre au Temple malgré la courte distance évoquée précédemment, cela pour vous dire à quel point le petit fond était plein à rebord. Pierre, pour sa part, tenait mordicus à prendre une marche de santé. En dépit du caractère homérique de la randonnée pédestre, nous nous sommes rendus, sans nous perdre, à destination.
J'étais inutilement stressé avec la perspective d'une grande affluence, car, quand nous sommes entrés au Temple, nos places habituelles, à l'îlot de service, étaient libres.

Mais revenons à Trois-Rivières. Nous avons carburé, d'abord au rez-de-chaussée du Temple, puis nous sommes montés à l'étage pour le fatidique compte-à-rebours, armés cette fois d'une redoutable bouteille de "Méthode Champenoise", en spécial pour l'occasion à 100 dollars le 750 millilitres. Après avoir défoncé 2008 sous les feux de Bengale, et sous les jupes aussi - parce que deux poupounes dansaient sur notre bar, Pierre et moi avons eu l'idée de sortir du Temple pour aller fumer et pour y rencontrer des personnalités de la presse électronique à qui mon ami avait donné rendez-vous aux alentours de minuit trente.
C'est là que le projet d'aller poursuivre la fête dans une autre institution (en compagnie des personnalités ci-haut non-nommées) s'est forgé dans notre esprit ivre. À ce moment-là, nous avons eu la surprise de rencontrer sur le trottoir une collègue blogueuse de Montréal. Que nous avons entraînée, un peu malgré elle, dans la deuxième portion de ce pèlerinage. Les personnalités des médias ont pris un premier taxi, et tous les trois autres, nous nous les sommes gelées (sauf pour la Montréalaise, bien entendu) à attendre un deuxième taxi.

Puis, ce fut la fermeture et l'heure de partir. Du moins, c'était l'heure d'essayer de partir. Parce que nous avons dû attendre une autre heure avant de pouvoir monter dans un autre taxi (dans lequel nous avons embarqué Pierre de force).

Michel